En faisant preuve d’un sens aigu de la démerde et d’une opiniâtreté jamais prise en défaut depuis 90, ce quatuor de Bath s’est imposé en trois albums et surtout grâce à plusieurs centaines de concerts à travers l’Europe profonde comme l’un de ces nouveaux leaders de série B dont l’Angleterre est de moins […]
En faisant preuve d’un sens aigu de la démerde et d’une opiniâtreté jamais prise en défaut depuis 90, ce quatuor de Bath s’est imposé en trois albums et surtout grâce à plusieurs centaines de concerts à travers l’Europe profonde comme l’un de ces nouveaux leaders de série B dont l’Angleterre est de moins en moins capable d’en fournir. Leur style, un vigoureux mélange de ska, de pub-rock et de punk, provient tout droit des belles années où Stiff Records tenait la boutique la mieux achalandée du Royaume, quand les futurs membres de Supergrass et de Blur ou de Citizen Fish voyaient à peine pousser leurs premiers duvets. Avec l’arrivée, sur ce nouvel album, d’une trompette et d’un clavier, Citizen Fish semble désormais animé de quelques ambitions : d’où ce son moins fruste, histoire de mieux faire passer la ciguë d’une des rares proses ostensiblement gauchisantes leur batteur s’appelle Trotsky qui aura échappé à l’étouffoir des fades années Major.
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