Le Californien renaît de ses cendres sur un quatrième album enregistré en live.
A force d’enchaîner les tournées pour Ty Segall et d’essayer de vivre une vie normale sur le peu de son temps libre, Mikal Cronin avait fini par délaisser ses propres compositions. Harassé par ce rythme intensif, le multi-instrumentiste n’a pas eu d’autre choix que de partir s’isoler pour concevoir son quatrième album.
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Un acte de renaissance
A l’été 2018, alors qu’il entamait l’écriture en autarcie dans les montagnes du sud de la Californie, une série d’incendies a commencé à embraser les environs. Pour celui qui se remettait tout juste d’un passage à la trentaine difficile et d’une panne d’inspiration, les flammes ne pouvaient que symboliser un nouveau départ. Seeker acte bel et bien la renaissance de son auteur.
Enregistré avec l’inséparable Freedom Band, la formation qui accompagne Segall sur scène, il s’éloigne des sonorités pop FM de son prédécesseur MCIII (2015) pour gagner en intensité avec des titres plus organiques, dynamisés par la présence du groupe capté en direct.
Mikal Cronin y convie ses principales influences (Neil Young sur Show Me, The Beatles et Nirvana sur I’ve Got Reason) et ne manque pas d’imbiber l’ensemble d’arrangements léchés (Shelter, Fire, Lost a Year), une marque de fabrique qui confirme à nouveau un talent indéniable.
Seeker Merge/Differ-Ant
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