L’homme derrière la caméra du mini-film ‘ »Onizuka ».
Le temps des voyages en Islande et des drones contemplatifs empruntés à Yann Arthus Bertrand semble déjà loin dans la « clipographie » de PNL. Il y a une semaine, après avoir balancé la vidéo de Naha, PNL a mis en ligne Onizuka, un clip de 13 minutes. Et si on commençait à se faire à l’idée de n’apprendre des choses sur les deux frères qu’au travers de leurs paroles, le scénario de la vidéo pourrait bien nous éclairer un peu plus sur leur histoire. Comme les deux frères ne parlent toujours pas en dehors de leurs morceaux, on a décidé de poser quelques questions à leur nouveau réalisateur, Mess. Belle occasion de lever le voile sur son parcours, ses relations avec PNL et ses projets futurs.
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Quelles étaient tes idoles en tant que vidéaste ? Tu peux me retracer ton parcours en quelques mots ?
Je regarde très peu de clips de rap, je suis plus intéressé par les films, donc je pourrais te citer plusieurs réalisateurs dont j’admire le travail. Notamment Ilya Naishuller, pour ce qu’il a fait sur Hardcore Harry ou sur le clip de False Alarm de The Weeknd, par exemple. En tout cas, pour en arriver là, j’ai du fournir beaucoup, beaucoup de travail. Il n’y a pas de magie ! Je suis plutôt un charbonneur donc je ne suis pas prêt de m’arrêter au niveau des clips.
F340, PNL, MMZ, tous ces mecs qui sont passés devant ta caméra viennent de Corbeil-Essonnes. Vous faisiez partie du même groupe de potes ?
J’habite moi-même aux Tarterêts, à Corbeil-Essones. Donc oui, on se connaissait tous bien avant le rap.
Dans un de tes clips publié l’année dernière, pour F430, on aperçoit déjà PNL. Comment tu en es venu à travailler avec eux sur La Vie est Belle ? Tu peux me retracer un peu votre rencontre ?
Comme je l’ai dit plus haut, F430 et PNL se connaissent déjà depuis bien longtemps. On est de la même ville. J’ai commencé à travailler avec eux depuis le clip J’Suis PNL, car on partageait la même vision de l’audiovisuel, et leur attentes concernant les clips me convenaient bien. Et puis il y a également le travail d’équipe, qui me motive.
Avant, tes vidéos étaient plutôt des clips « normaux ». En rapport avec la plupart des vidéos de rap en France. Qu’est ce qui t’a pousser à passer à une sorte de fiction sur Nahaet Onizuka ?
A la base, les clips me servent d’expériences pour arriver à mon but qui est de réaliser des films. Donc quand j’ai l’occasion de tourner des clips avec des scénarios comme Onizuka ou Naha, je prends plaisir à les réaliser car cela me permet de montrer au public ce que je suis capable de faire réellement.
Beaucoup de fans s’attendent à une mini-série. Tu es d’accord avec ce terme ? L’idée est venue d’où ?
L’idée est venue de nous tous, on parlait de faire ce genre de projet bien avant. Des clips qui forment une série, qui se suivent. Donc oui, je suppose qu’on peut appeler ça comme ça ! On a tourné entre Corbeil et Paris.
Les acteurs sont assez charismatiques, ce sont des mecs du quartier ou pas du tout ?
Les acteurs sont des personnes qui nous entourent. Notamment des amis ou des membres de nos familles qui habitent toujours à Corbeil-Essonnes.
Cette « série » c’est un tremplin pour que tu finisses par réaliser des films un jour ?
Oui, c’est bien ça mon but, faire un film en collaboration avec un réalisateur que j’apprécie.
Il y a d’autres rappeurs pour qui tu aimerais tourner des clips ou des court-métrages ?
Je suis ouvert à tout type de collaboration, il y a beaucoup d’artistes qui pourraient améliorer leur image en proposant des clips avec des scénarios ou des beaux paysages à leur public, mais ça reste une question de choix.
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