Loin du noise de ses débuts, le groupe de Brooklyn trouve un nouveau souffle à travers des ballades crépusculaires.
Pour leur huitième album, Mercy, qui fait suite au très beau Drift (2018), les Américains de The Men gardent leur attrait pour les guitares, le blues, la country et l’urgence. Parfois pour le meilleur, notamment sur des ballades crépusculaires telles que Cool Water, Fallin’ Thru (qui ne détonnerait pas sur un disque de Tom Waits) ou encore la chanson éponyme.
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Une production soignée
Car loin du rock bruitiste et incandescent de ses débuts, la formation de Nick Chiericozzi semble désormais exceller sur les morceaux acoustiques, qui mettent en avant la voix et les mélodies de son leader.
Parmi les incartades plus rock, le titre Wading in Dirty Water, aux confins du psychédélisme, est une franche réussite. Sous une production soignée, d’autres morceaux paraissent néanmoins un peu datés (notamment Children All over the World, qui lorgne trop vers les années 1980).
En dépit de cette réserve, il convient de saluer les efforts de The Men, pilier du label Sacred Bones Records, qui se renouvelle à chaque album et ne se repose jamais sur ses lauriers.
Mercy Sacred Bones Records/Differ-Ant
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