D’une sensibilité rare, un deuxième album porté par des synthés vintage futés. Critique et écoute.
Dès ses débuts au sein de Nouvelle Vague, Mélanie Pain a pris le parti de maquiller ses émotions dans une pop caressante, à la dimension romanesque. A l’écoute de Bye Bye Manchester, il sourd ainsi une douce mélancolie dans ses paroles, d’une infinie délicatesse – il faut entendre la façon dont elle déclame ses vers sensibles sur Ailleurs, où il est question de “regards salissants” et de “ciel bleu qui tourne au vert”.
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Plus que le brio des textes, ce qui compte dans Bye Bye Manchester, ce sont les trouvailles mélodiques, les galipettes musicales. A l’instar de Florent Marchet (en duo sur La Couleur) et d’Albin de la Simone (à la production), la Française ne semble obéir qu’à ses obsessions et livre ici un charmant deuxième album – paradoxalement déjà sorti dans plusieurs pays d’Europe et d’Asie – oscillant entre chanson française et electro-pop british.
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