Le groupe s’appelle Porcelain, et on ne veut pas jouer l’éléphant en surchargeant son étrange boutique de références ? de Ride à Sigur Rós. Mais du shoegazing, Porcelain a conservé un goût pour les mélodies étirées en spirales, pour ces chants blêmes et incantatoires, pour ces guitares mélancoliques et pourtant rageuses. Seulement, la rage des […]
Le groupe s’appelle Porcelain, et on ne veut pas jouer l’éléphant en surchargeant son étrange boutique de références ? de Ride à Sigur Rós.
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Mais du shoegazing, Porcelain a conservé un goût pour les mélodies étirées en spirales, pour ces chants blêmes et incantatoires, pour ces guitares mélancoliques et pourtant rageuses. Seulement, la rage des Normands ne se mesure pas ici en décibels dilapidés, mais en tension savamment distillée, cadenassée, qui détourne ces chansons lancinantes des chemins linéaires du slow-core ou du post-rock, leur faisant parfois atteindre des altitudes (les ultra romantiques et complexes Adelaide ou Elegy) où tout n’est qu’apesanteur, vapeur et pâle chaleur. Le premier album du groupe s’appelait, en anglais : J’ai un truc très important à faire en ce moment précis, mais je ne peux pas le faire car je dors’.
Porcelain a visiblement résolu son problème, car chaque chanson en porte les stigmates : il lui suffisait de rêver.
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