Trouble comme un Houellebecq raide sur le dancefloor.
De Flavien Berger à Sébastien Tellier, ils sont nombreux à chercher les raisons d’un échec, d’une capitulation : celle de la variété française. Au lieu de se réjouir de l’explosion pop des eighties – Taxi Girl, Daho, Elli & Jacno, Rita Mitsouko etc – ils replongent dans les eaux plus troubles et agitées des années 70, quand l’électronique naissante et la chanson française ont tenté une noce d’audace – de William Sheller à Christophe, de Patrick Juvet à Bashung.
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Une époque où il aurait pu se passer du sublime, du cosmique, trop rarement effleurés, tripotés. Venu de Reims et proche de Brodinski, Maxim Maillet se souvient de cette ébullition restée le plus souvent en germes et fantasmes, en une pop sexuelle et chiffonnée, trouble comme un Houellebecq raide sur le dancefloor. On sent qu’on a trouvé un ami, là.
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