Ça fait un peu plus de cinq ans que les Herman Düne, deux frangins d’origine suédoise (David Ivar et André, rejoints à la batterie depuis leur dernier album par leur troisième frère Néman) promènent à travers l’Europe et les Etats-Unis leurs longues silhouettes et leur univers singulier. Une folk-pop délicate et minimale qui, dès Turn […]
Ça fait un peu plus de cinq ans que les Herman Düne, deux frangins d’origine suédoise (David Ivar et André, rejoints à la batterie depuis leur dernier album par leur troisième frère Néman) promènent à travers l’Europe et les Etats-Unis leurs longues silhouettes et leur univers singulier. Une folk-pop délicate et minimale qui, dès Turn off the Light (1999), leur intimiste premier album, évoquait Neil Young, le Velvet Underground ou Will Oldham. A la manière d’un Wim Wenders, ils y visitaient les mythes et fantômes d’une Amérique fantasmée.
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Mas Cambios, leur nouvel album enregistré dans un petit studio de Coney Island, ne déroge pas à la règle. Récits d’errances désabusées (Show Me the Roof, vénéneuse ballade à la slide-guitar), de ruptures affectives en tout genre dans lesquelles pointe l’inadaptation sociale (la rageuse My Friends Kill My Folks), le disque, bien qu’illuminé par quelques soubresauts d’espoir (la très stonienne Sunny Sunny Cold Cold Day), assène un sérieux coup de blues.
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