Le 9 novembre dernier, après un concert de Hole à Los Angeles, quelques passants assistèrent médusés à un crêpage de chignon en plein Sunset Boulevard : Courtney Love se mit à courser une jeune inconnue en aboyant “Tu as tué mon mari, je vais te buter.” La supposée meurtrière, Mary Lou Lord, s’était jusque-là illustrée […]
Le 9 novembre dernier, après un concert de Hole à Los Angeles, quelques passants assistèrent médusés à un crêpage de chignon en plein Sunset Boulevard : Courtney Love se mit à courser une jeune inconnue en aboyant « Tu as tué mon mari, je vais te buter. » La supposée meurtrière, Mary Lou Lord, s’était jusque-là illustrée en récoltant quelque onze mille dollars (55 000 f) en un an, uniquement en chantant dans le métro et dans les rues de Boston ou de Londres. Depuis, la veuve Cobain qui ne manque pas d’air l’a en outre accusée d’avoir fricoté avec Beck pour propulser sa carrière. Sur son premier album, la mutine Mary Lou lui répond par un That kind of girl moqueur et lapidaire. Quoi qu’il en soit, on n’échangerait pas un seul de ces huit brins de chansons contre trois albums cellulitiques de l’autre Yoko haineuse. Surtout le byrdsien et éclatant Lights are changing, interprété en groupe, tandis que les sept autres dont une reprise de Daniel Johnston se suffisent d’une simple et maladroite guitare sèche. Touchant.
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