Second album tendu et rageur pour ces deux garçons sauvages de Minneapolis. Critique.
C’est un des bons côtés de l’industrie musicale. D’une part, il y a tout le marketing et les albums grotesquement surproduits. De l’autre, il y a les groupes que personne n’attend et qui surprennent tout le monde avec un disque qui défouraille sévère.
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La musique des Marijuana Deathsquads, par passion pour Rage Against The Machine et John Zorn, ne fait ainsi pas franchement dans la gentillesse, beuglant des onomatopées sous-humaines, annihilant toute forme de conformisme et multipliant les riffs qui bégaient et bavent de colère. Une succession de mélodies indociles qui ne fait pas rire les oiseaux et chanter le soleil mais qui, en s’appuyant sur une équipe créative sans équivalent (Har Mar Superstar, Justin Vernon, Stefon Alexander de P.O.S, Channy Leaneagh de Poliça…), trouve la juste mesure entre élans pop et fracas expérimental, entre synthés désinvoltes et groove sulfureux.
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