Les protégés de Fatboy Slim sont de retour et maintiennent la flamme de l’electro hédoniste. Critique et écoute.
C’est une fine limite qu’il appartient aux plus habiles de ne pas franchir : celle entre la fraîcheur et le cheesy. Homophonie révélatrice : Maribou sonne parfois comme Caribou, pour les sons troublés et la réinterprétation lumineuse de la dance music. Chris Davids et Liam Ivory, lancés par Fatboy Slim sur son label Southern Fried Records, savent naviguer entre voix soulful ou susurrées, guitares soyeuses et accord house.
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Grâce au chant de Pedestrian (The Clown) et Jono McCleery (Say More), moins avec Holly Walker (quelle idée de pomper une partie de piano du 45:33 de LCD Soundsystem dans Midas ?), cette electro raffinée parvient à une forme supérieure de chic (Home, Rituals, Wallflower).Clairement moins indie dans sa facture que le projet de Dan Snaith, ce Portraits fragmenté en morceaux plus ou moins voluptueux affiche la pétillance du champagne mais aussi la légère amertume d’un cocktail vénitien.
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