Retour enchanteur d’une ancienne Minimal Compact, éternelle nomade. Critique et écoute.
Après quinze années de silence discographique, le troisième album de la bassiste, vidéaste et chanteuse cofondatrice du groupe punky-funk israélien Minimal Compact offre l’image d’une pop irradiée par le miroir déformant de l’expérimentation.
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Conçues en compagnie de son Wire de mari Colin Newman, les douze chansons accueillent un spécialiste italien de musiques de films (Teho Teardo), un violoniste de génie (Alexander Balanescu) et un guitariste lumineux (Johnny Marr).
Si l’on adjoint la genèse nomade de l’objet (Rome, Tel-Aviv, Berlin), la crainte est objective d’une musique erratique. Sauf que Malka Spigel mène l’aventure avec cette douce énergie qui fait les disques habités. Les cordes acoustiques s’entrelacent aux sonorités du mellotron, l’électronique de synthétiseurs vintage s’apparie à l’électricité des guitares et un chant en rêve éveillé, hypnotique, plane sur les rythmes disjoints. Une remarquable réussite de world-pop.
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