Le label 4AD rajeunit son cheptel en signant quelques représentants de cette nouvelle race de mélangeurs soniques que l’on a vu éclore sur les cendres post-rock. Magnetophone de Birmingham combine élégamment les atmosphères de My Bloody Valentine et les breakbeats des inévitables Autechre. Prévisible lorsqu’il fait de l’ambiance pure, le groupe prouve qu’il est plus […]
Le label 4AD rajeunit son cheptel en signant quelques représentants de cette nouvelle race de mélangeurs soniques que l’on a vu éclore sur les cendres post-rock. Magnetophone de Birmingham combine élégamment les atmosphères de My Bloody Valentine et les breakbeats des inévitables Autechre. Prévisible lorsqu’il fait de l’ambiance pure, le groupe prouve qu’il est plus que la somme de ces aînés lorsque rythmes et mélodies se retrouvent emprisonnés par des colonnes de fumées noires et qu’à la raideur des boîtes à rythmes se substitue un brouillon de percussions au sein desquels s’installent les sons les plus étranges et les atmosphères les plus fantasques. Mais ce sont les exercices techno-débile qui ponctuent le disque qui nous renseignent le mieux sur cette musique. Contrairement à ses frères moins rêveurs Add N to X, Magnetophone ne recherche ni le panache ni l’humour. On a ici affaire à des individus compétents et méticuleux, que l’on devine scrutant leurs territoires musicaux au microscope afin de mieux déceler la petite touche d’originalité et de surprise qu’ils s’emploiront ensuite à faire mousser.
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