Fastueuse et inédite, de la chanson française qui rend amoureux. Critique et écoute.
“Rien ne vaut la liberté” : ce sont les premiers mots qu’on entend. Par la suite, il est question de chevaux sauvages, d’un jardinier japonais, d’appétit perdu et, forcément, de la mer. Sur son troisième album, Vincent Ludéal continue d’explorer son imaginaire luxuriant, faisant de sa voix ronde et chaude l’instrument principal de cette conquête de la grâce.
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Longtemps envisagé dans l’héritage quasi exclusif de Bashung, il réussit aujourd’hui, sans rien sacrifier de cette poésie douce-amère, à inventer sa propre syntaxe musicale, et à conjuguer ses émotions dans une temporalité bien à lui. Ludéal est un peu à part dans la chanson française. Il a écrit, composé et réalisé cet album presque tout seul. Puis il lui a donné ce titre, Paon d’or, qui est un calembour autant qu’une déclaration d’intention : tout ce qui s’en échappe n’est qu’élégance mâle, flamboyance et richesse rêvée.
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