Un Américain et sa guitare s’offrent un fertile dialogue. Critique.
A la sortie originelle de cet album en 2000, le magazine anglais The Wire avait décrit Loren Connors comme “le Erik Satie de la guitare blues”. Ce qui est toujours mieux que le Satriani…
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Réédité sous la belle forme d’un double vinyle 25 cm, Portrait of a Soul continue de faire passer John Fahey pour un bavard et Ry Cooder pour une pipelette. Car si Connors dialogue, lui aussi, intensément avec le blues, c’est en respectant de longs et apaisants silences, dans un désert étonnamment touffu et coloré. Le pouvoir inouï de la suggestion, avec six cordes infinies.
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