Ce jeune songwriter à peine majeur et au blase de papillon livre un premier album sensible.
Eddie Johnston s’est fait remarquer sur Tumblr, entre deux GIF de chatons, grâce à ses relectures vaporeuses des hits de Drake, Young Thug ou FKA Twigs. D’abord repéré par Ryan Hemsworth, c’est sous la houlette du Bristolien Ali Chant (PJ Harvey, Perfume Genius) que le jeune Néo-Zélandais s’est attelé à l’écriture de son premier album.
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En résulte un disque à la nudité troublante, louvoyant entre mélodies r’n’b, folk mutant et spasmes shoegaze. Telle une danseuse de ballet, les chansons de Lontalius montrent une ossature grêle mais élégante, enluminée au minimum par des synthés Casio ou des arpèges clairs. On pense à Sufjan Stevens parfois (le majestueux Kick in the Head), à Frank Ocean souvent (à qui il chaparde d’ailleurs le titre de son album). I’ll Forget 17 est un disque-chrysalide fixant avec une délicatesse inouïe le chaos adolescent, ses fièvres, ses angoisses et ses souffrances.
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