Lola Colt // Heartbreaker

Le label s’appelle Black Tigress, et son nom résume assez bien la musique de Lola Colt : sombre et féline, sauvage même quand les guitares sentent l’odeur de la viande rouge et de la peur. Nombreux sur scène, ces Londonien(ne)s chassent ainsi en meute un psychédélisme renfrogné, dont les incantations de sorcière évoquent Siouxsie un jour de danse rituelle (contre les règles douloureuses ? pour la pluie acide ? pour le retour immédiat de la grandiloquence dans l’indie-rock ?). Ça fait un peu spaghetti-western de la vallée de la mort comme ça, mais sur scène, vous ne feriez pas les mariolles. A constater le 18 mars à Paris (Espace B).

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