Deprisa, deprisa ! Après avoir longtemps tourné autour du pot (un simple chez Gougnaf Mouvement et trois compilations pour nous ouvrir l’appétit), les Hot Pants nous offrent enfin sur longue distance la preuve par onze qu’il existe en France un vrai groupe de rock’n’roll. Simple et direct, chaud et aiguisé. Pur, en somme. Les compositions […]
Deprisa, deprisa ! Après avoir longtemps tourné autour du pot (un simple chez Gougnaf Mouvement et trois compilations pour nous ouvrir l’appétit), les Hot Pants nous offrent enfin sur longue distance la preuve par onze qu’il existe en France un vrai groupe de rock’n’roll. Simple et direct, chaud et aiguisé. Pur, en somme. Les compositions limpides de Manu Chao ont toutes des faux airs de futurs grands classiques, quant aux reprises « Rosamaria » (déjà présente sur la compilation « Hot chicas« ) ou « Ay que dolor » (extraite de la BO du film de Carlos Saura « Vivre vite », en VO « Deprisa, deprisa« ), elles apportent à ce disque un imparable et torride charme latin. Un charme typique et ensoleillé, presque magnétique, qui permet à la trop classique bichromie rock’n’rollienne en noir et blanc de passer’ au stade de la pyrotechnie et du technicolor.
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Archive du Mensuel N°4, décembre-janvier 1987.
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