Il publie un album en pleine déprime, et réellement touchant.
Rictus ironique, coiffure soignée, balle fichée dans l’œil gauche… Dans son premier album (on classera le cri NDMA dans la catégorie des ep), L.O.A.S. est un rappeur mutant, une pop-star brisée par le monde réel. Et c’est d’ailleurs ce qui ressort de Vieux frère, meilleur titre du disque et hommage frissonnant à son ami Zoo Project, disparu en 2013.
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En dépit d’un ou deux tirs manqués, l’ensemble des chansons de Tout me fait rire est en tout cas imparable. La sensibilité est brute, parfois violente, toujours dans un souci de contemporanéité – en témoigne l’usage (modéré) de l’Auto-Tune. L.O.A.S. est hanté par la mort, la tristesse et l’amour. Le rappeur se livre sans filtre, s’adressant à son fils ou à celle qu’il aime (le diptyque Flingue en porcelaine/Nouvelle religion est sublime). Tout ça contribue à faire de Tout me fait rire un grand disque de pop douloureuse, hors des cadres strictement rap.
Concert le 18/5 à Paris (Badaboum)
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