Très documenté, plein d’anecdotes, un livre retisse les liens entre foot et musique.
La Coupe du monde de football est l’occasion pour le journaliste Pierre-Etienne Minonzio (L’Equipe, So Foot…) de se plonger dans les liens qui unissent le ballon rond à la musique. On ne parle pas ici du I Will Survive de Gloria Gaynor popularisé par les Bleus en 1998, mais des nombreux croisements entre les deux disciplines. Dans ce dictionnaire, il évoque aussi bien les chansons parlant foot (de Delerm à Miossec) que celles qui sont devenues des hymnes (Les Corons de Pierre Bachelet).
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Il y raconte l’amour des musiciens pour le foot (de Pete Doherty, qui avait conçu un fanzine sur l’équipe des Queens Park Rangers, aux frères Gallagher et leur amour pour Manchester City), mais aussi les journalistes spécialisés et les sportifs passés derrière le micro (Marius Trésor, Pascal Olmeta…). A travers une série d’anecdotes, il décortique les métaphores footballistiques dans les chansons d’amour, les chants de supporters anglais…
Parce qu’il fait se côtoyer Florent Malouda et les Kinks, Robert Smith et le Bayern, ce petit manuel est un formidable objet pop au charme Nick Hornby-esque. En bonus, on y trouve l’origine de l’hymne qui précède tous les matchs de Champions League et que tout spectateur a chanté une fois sur son canapé (mais si, “the champiiioooooons”…)
Livre Petit manuel musical du football de Pierre-Etienne Minonzio (Le Mot et le Reste), 272 pages, 20 €
{"type":"Banniere-Basse"}