Le rock ardent et maximaliste de Belges aux belles ambitions. Critique et écoute.
My Little Cheap Dictaphone, que l’on rebaptise MLCD, voire MLCD Soundsystem pour sa capacité à enquiller en toute frénésie albums, collaborations, opéra-rock ou BO, a pour une fois freiné des quatre fers avant de se lancer dans ce nouvel effort. Chalets et mas isolés ont servi de cocon à sa conception, mais ne surtout pas compter sur eux pour une épure à la Bon Iver : c’est au contraire à l’effervescence maximaliste d’un Arcade Fire, à la flamboyance délurée de Flaming Lips que se mesure ce rock farouchement nord-américain. Car comme ses compatriotes de Deus ou Ghinzu, MLCD ne recule devant aucun effet glam, aucune extravagance, aucune démesure. Mais le son, d’une richesse parfois tourneboulante, comme le songwriting, d’une fougue totalement contrôlée, transforment ce qui pourrait n’être qu’une vaste et difforme baudruche en un tour de force, tout en audace et justesse.
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