Du rock furieux venu de Belgique et produit par Jon Spencer. Critique et écoute.
Le trio de Liège a poussé si loin le bouchon de l’engagement vers un rock âpre et sauvage qu’il a attiré l’attention des gardiens du temple. Jon Spencer et Matt Verta-Ray (Heavy Trash) produisent ainsi un troisième album de punk boogie’n’roll où l’on parle de nourriture, de sexe et de monstres innommables, et dans lequel on peaufine le désir d’entraîner Johnny Cash dans le train fantôme des Cramps.
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Nécessairement, Spencer a motivé Devil D’Inferno, Dirty Coq et Boogie Snake pour qu’ils rendent une copie de pure dinguerie, où les douze chansons se percutent à grand renfort d’éructations tribales et de larsens vrillants. La grande famille du rock de série B (Jim Jones Revue, Lyres…) s’agrandit et rappelle que le rock consiste à faire beaucoup de bruit pendant trois minutes. Et à recommencer.
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