Lily Allen a beau s’être autoproclamée reine de la pop anglaise, les énoncés performatifs ratent parfois. Vue la teneur musicale de son dernier album “Sheezus”, Lily peut réclamer la couronne, personne n’a l’air prêt à lui donner. Noyée dans une production cheapos tartinée de vrombissement pseudo-dubstep, l’espièglerie de Lily Allen fonctionne tout juste sur “URL […]
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Lily Allen a beau s’être autoproclamée reine de la pop anglaise, les énoncés performatifs ratent parfois. Vue la teneur musicale de son dernier album « Sheezus », Lily peut réclamer la couronne, personne n’a l’air prêt à lui donner. Noyée dans une production cheapos tartinée de vrombissement pseudo-dubstep, l’espièglerie de Lily Allen fonctionne tout juste sur « URL Badman ».
Le morceau aurait pu être une nouvelle bonne comptine acidulée de la chanteuse, prenant pour cible les trolls, mais il frise finalement la caricature. Le clip ne sauve d’ailleurs en rien le morceau. La Londonienne, qui portait autrefois le mauvais goût en étendard et en faisait quelque chose d’un peu jouissif, a l’air de s’être un peu perdue. On n’est plus très sûr du potentiel subversif des leggings brillants et des effets pop un peu grossiers. Dommage.
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