Sacré next big thing pendant quinze jours l’an passé par une presse anglaise décidément incorrigible, Flowered Up a vite dévoilé ses grosses ficelles. Faute de talent, on trouve des recettes. Pas de hype sans gimmicks. Soit, ici : un danseur façon Bez, déguisé en marguerite géante et le contraste saisissant entre les étranglements vocaux d’un […]
Sacré next big thing pendant quinze jours l’an passé par une presse anglaise décidément incorrigible, Flowered Up a vite dévoilé ses grosses ficelles. Faute de talent, on trouve des recettes. Pas de hype sans gimmicks. Soit, ici : un danseur façon Bez, déguisé en marguerite géante et le contraste saisissant entre les étranglements vocaux d’un pilier de bar cockney et une pop-funk proprette (donc décalée ), relevée de flûtes Gheorge Zamphir, saxo Supertramp et claviers Clayderman. Pris dans le contexte rave-age , deux singles ? It’s on et Take it ? pouvaient amuser. Mais l’ecstasy n’excuse pas tout. Pas une chanson à fredonner, pas un groove à se mettre sous le pied. Ni soufre, ni venin, ni même un sourire. Liam, le bouffon de service, voudrait déclamer comme Johnny Rotten, il racole comme un sous-Ten Pole Tudor sur fond de rock FM faisandé.
Cet album est pitoyable. Tant mieux, nous manquions de punchin’ball.
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