Sans âge et déjà classique, la pop chic d’un Américain trop confidentiel.
Dans le film High Fidelity, inspiré du roman de Nick Hornby, Liam Hayes faisait une apparition, jouant son propre rôle : il interprétait le morceau Soaring and Boring. Avec son projet Plush, l’Américain était arrivé à nos oreilles au coeur des années 90, dévoilant une écriture pop intemporelle qui l’avait d’emblée placé dans une belle famille de songwriters (Harry Nilsson, Brian Wilson…). Si le talent du garçon est resté confidentiel malgré une série d’albums réjouissants, le charme a opéré jusqu’à Roman Coppola, qui a fini par demander à Hayes de signer la BO de son film Dans la tête de Charles Swan III en 2013.
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La suite, aujourd’hui, est ce Slurrup, un disque qui sonne comme s’il avait été composé et enregistré il y a un demi-siècle, avec des basses psychédéliques, des orgues rétro, des refrains soul, des arrangements d’hier. De Keys to Heaven à Long Day ou August Fourteen, Liam Hayes y aligne un paquet de morceaux impeccables aux allures de classiques.
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