Ce vendredi 1er mars, on retrouve aussi dans les bacs les disques de Squarepusher et celui de Yard Act.
Liam Gallagher & John Squire Liam Gallagher & John Squire (Warner Music)
Les fans de ces deux géants du rock anglais ne seront pas dépaysé·es parmi ces morceaux qui condensent tout ce qu’on a aimé chez eux : un chant charismatique, immédiatement reconnaissable, des nappes de guitares, des mélodies entraînantes… Un album peut-être pas “biblical”, pour reprendre l’un des adjectifs favoris de Liam Gallagher, mais vivifiant, gorgé d’une joie contagieuse, de mélodies habiles et d’un plaisir non dissimulé à entretenir la flamme du rock anglais. Par Noémie Lecoq
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Gwendoline C’est à moi ça (Born Bad Records/L’Autre Distribution)
Dans cette grisaille humide et quotidienne qui assombrit même la pochette de C’est à moi ça, où ils posent les mains sur les yeux devant l’église Saint-Louis de Brest, Pierre Barrett et Mickaël Olivette aiment broyer du noir, mais avec le sourire : “Une belle MJC toute taguée/Des tremplins pour les jeunes talents/Y a des pistes cyclables/Et des vélos en libre-service/Merci la ville”… On repense d’ailleurs à Brest de Miossec : “Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest/Mais nom de Dieu, que la pluie cesse/Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest/Même la Terre part à la renverse.” Par Franck Vergeade
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Lysistrata Veil (Vicious Circle/L’Autre Distribution)
Veil marque les esprits par sa capacité à convoquer en dix titres nerveux le postpunk habité de The Murder Capital (sur Artifice ou See Through, Ben Amos Cooper ayant par ailleurs des allures de James McGovern) et l’évidence mélodique des légendaires At the Drive-In (Acid to the Burn, Feel the Shine). Par Alexis Hache
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Squarepusher Dostrotime (Warp/Kuroneko)
Titré en référence à l’état de sidération dans lequel s’est retrouvé Squarepusher, Dostrotime est un album pop et jouissif qui joue aux montagnes russes, passant d’une ballade faussement apaisée (Akteon 1) à un nuage de beats parcouru de percées lumineuses (Duneray), de Vangelis sous Roland 303 (Kronmec) à un match de catch entre guitare et machines (Holorform). En guise de cerise sur le gâteau, Enbounce, perle électronique qui évoque librement Inspiration de Section 25 et Smalltown Boy de Bronski Beat, avant d’en compresser toute velléité pop. La preuve en beauté que Squarepusher n’a pas cédé au mainstream. Par Patrick Thévenin
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Yard Act Where’s My Utopia? (Island Records/Universal)
Ne gardant du postpunk des débuts qu’une façon très PiL de toiser l’oreille, le quatuor ose le pot-pourri, les bricolages, les cordes et les claviers. Et se (la) raconte aussi, avec un sens aussi pervers que réjouissant de l’autocélébration, éclatant dans les tubes volontaristes et caustiques We Make Hits et Dream Job. Par Rémi Boiteux
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