Jesse Hughes, le leader des Eagles of Death Metal, a des soupçons sur la sécurité du Bataclan lors de la soirée des attentats du 13 novembre, où il se produisait avec son groupe. Deux semaines après le massacre qui a fait 130 morts, il affirmait déjà dans Paris Match : “Je trouvais qu’il n’y avait pas […]
Jesse Hughes, le leader des Eagles of Death Metal, a des soupçons sur la sécurité du Bataclan lors de la soirée des attentats du 13 novembre, où il se produisait avec son groupe. Deux semaines après le massacre qui a fait 130 morts, il affirmait déjà dans Paris Match : « Je trouvais qu’il n’y avait pas assez de vigiles dans la salle ».
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Il réitère ses critiques en allant cette fois plus loin dans une interview accordée à la chaîne américaine Fox Business :
« Quand je suis arrivé [au Bataclan, NDLR], je suis passé devant un mec, je suppose qu’il était de la sécurité affectée aux coulisses. Il ne m’a même pas jeté un regard. Je suis tout de suite allé voir le tourneur et je lui ai dit : ‘c’est qui lui ? Je veux qu’on mette quelqu’un d’autre’ et là il me répond : ‘ok mais les autres vigiles ne sont pas encore arrivés’ et j’ai finalement découvert que six membres de la sécurité ne s’étaient en fait jamais présentés ». […] Ils avaient clairement une bonne raison de ne pas se montrer. »
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L’insinuation selon laquelle des vigiles auraient été complices n’a jamais été évoquée dans le cadre de l’enquête. Le patron de la sécurité de la salle parisienne a même été salué pour son héroïsme. Ces déclarations sont donc très troublantes, mais il revient aux enquêteurs de déterminer si elles sont fondées ou non.
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