L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a peur pour les tympans des jeunes : l’usage fréquent et intensif de casques ou d’écouteurs pour écouter de la musique serait la source de préoccupations sanitaires croissantes.
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La musique c’est bien, perdre l’audition pas vraiment, comme le souligne le docteur Shelley Chahda, responsable du programme mondial de prévention de la surdité et de la déficience auditive pour l’OMS : « De plus en plus de jeunes risquent de subir des dommages auditifs. Ils doivent être conscients que l’ouïe, quand elle est perdue, ne revient pas ».
Un problème qui s’est multiplié par trois depuis 2007
Le port de casque ou d’oreillettes, de manière abusive et à volume trop élevé, a été multiplié par trois depuis 2007, passant de 4% à 13% pour les 18-35 ans et atteignant les 25% chez les 15-19 ans, selon une enquête sur l’écoute de musique amplifiée et une analyse des comportements chez les 15-35 ans, publié dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire (InVS) mardi 19 janvier.
Selon des données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de février 2015, environ 50 % des jeunes de 12 à 35 ans des pays à haut et moyen revenus sont exposés à des niveaux sonores trop élevés. Et ce malgré la réglementation française qui fixe à 100 décibels la puissance sonore maximale de sortie des baladeurs.
Les bars et discothèques sont quant à eux régis par les articles R571 à R571 du Code de l’environnement : « En aucun endroit, accessible au public, de ces établissements ou locaux, le niveau de pression acoustique ne doit dépasser 105 dB (A) en niveau moyen et 120 dB en niveau de crête, dans les conditions de mesurage prévues par arrêté. » Donc un conseil : baissez le volume.
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