Qu’elle est belle, la légende du Club des 27. Janis Joplin, Brian Jones, Kurt Cobain, Jimi Hendrix, Robert Johnson, Amy Winehouse, Jim Morrison ont défrayé la chronique, inquiété ou fait fantasmer les musiciens en mal de barbituriques, tout près d’une mort prématurée… mais ils n’ont jamais certifié les statistiques. Selon une étude effectuée par Dianna Kenny, professeur de psychologie et […]
Qu’elle est belle, la légende du Club des 27. Janis Joplin, Brian Jones, Kurt Cobain, Jimi Hendrix, Robert Johnson, Amy Winehouse, Jim Morrison ont défrayé la chronique, inquiété ou fait fantasmer les musiciens en mal de barbituriques, tout près d’une mort prématurée… mais ils n’ont jamais certifié les statistiques.
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Selon une étude effectuée par Dianna Kenny, professeur de psychologie et de musique à l’Université de Sydney, l’âge de décès moyen d’un musicien est de 56 ans. 1,3 % des musiciens seulement pourraient intégrer le club des 27. Les décès précoces parmi les trentenaires sont aussi légion : Jeff Buckley, Franz Schubert, Charlie Parker, Mozart et Balavoine n’ont jamais dépassé 35 ans.
Le hip-hop compte ses morts
Autre conclusion effectuée par Dianna Kenny : les musiciens qui meurent le plus jeune sont plus susceptibles d’appartenir à un genre musical récent. Les « papys » sont des musiciens de blues et de jazz, comme l’atteste la mort récente du doyen du jazz Lionel Ferbos, parti à 103 ans. En queue de classement : les punks, les métalleux, les rappeurs.
Si l’on se focalise sur le genre, les femmes continuent de vivre plus vieilles que les hommes (76 contre 69 ans).
Selon cet autre graphique, les bluesmen succomberaient à des maladies cardiaques, tandis que les rappeurs trépassent fréquemment pour cause d’homicide.
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