Echappé de Grizzly Bear, un Américain prend sa guitare et fait des miracles. Critique et écoute.
Gare aux homonymes : Daniel Rossen est le petit-fils de Robert Rossen, réalisateur américain de l’après-guerre multirécompensé (Les Fous du roi). Surtout, Daniel Rossen est un quart de Grizzly Bear et la moitié de Department Of Eagles.
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En 2012, quelques mois avant le retour annoncé de ses grizzlis, Daniel Rossen est surtout Daniel Rossen tout court – et la métamorphose est époustouflante. En solo, on avait déjà aperçu le musicien le temps d’une formidable reprise de Judee Sill pour un album tribute publié en 2009.
On le retrouve sur un maxi miraculeux. Silent Hour/Golden Mile déroule cinq titres folk-rock au charme fou (Up on High), à la production remarquable (Saint Nothing). Parmi eux, il y a notamment une Silent Song prodigieuse qui ressemble autant à un chef-d’œuvre de George Harrison qu’à un nouveau titre passionnant de Radiohead. Eût-il été publié par le groupe de Thom Yorke, le morceau aurait déjà sa place au panthéon rock.
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