Le nouvel album des Gallois ne comprendra que des paroles écrites par Richey Edwards, leur copain fameusement disparu en 1995.
Ceux qui en 1995 nageaient déjà dans l’océan Britpop se souviennent de cette histoire dramatique et qui fit, alors, la légende du groupe : le très torturé Richey Edwards, l’une des têtes pensantes des Manic Street Preachers, avait disparu corps et âme et n’avait jamais été retrouvé, malgré une enquête serrée et à épisodes pour tabloïds fascinés.
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Son fantôme traîne encore sur la vie du groupe : Nicky Wire a annoncé hier que le prochain album du groupe, qu’il espère faire paraître au printemps prochain, devrait ne comprendre que des textes écrits par Edwards avant son évaporation. L’album, qui porte déjà le titre de Journal For Plague Lovers, a été produit par le grand Steve Albini. « Nous avions ces textes depuis 14 ans et nous avons tous senti qu’il était temps de le faire » a expliqué Wire au NME. « C’est d’une certaine manière une suite de notre album de 1994, The Holy Bible. Les textes ont été très peu retouchés, parce que certains d’entre eux étaient de la prose et devaient être transformés en paroles, mais tout vient de Richey. »
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