Pas habitués des finesses, les Foo Fighters promettent un album plus « énorme » encore que les précédents.
Les prothésistes auditifs et les vendeurs de bouchons d’oreille savent déjà que 2011 sera pour leur commerce une année riche : Dave Grohl a officiellement annoncé le bouclage du septième album de ses Foo Fighters, suite du Echoes, Silence, Patience & Grace de 2007.
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Et comme celui de son projet parallèle Them Crooked Vultures, sorti l’année dernière, le bidule devrait faire pas mal de bruit : l’ex-Nirvana, qui a d’ailleurs exceptionnellement retrouvé sur scène son vieux copain Krist Novoselic en décembre, a promis quelque chose d’ « énorme ». « Il y a 11 chansons et, du début à la fin, pas une seule balade » a-t-il ainsi expliqué à Zane Lowe sur la BBC1.
Enregistré à partir de septembre 2010, à paraître au printemps mais encore sans titre, la chose a été produite par le vétéran Butch Vig, Grohl et Vig se retrouvant pour la première fois depuis Nervermind de Nirvana. Un événement en soi. « Butch jure qu’il ne s’est jamais autant marré qu’en enregistrant cet album -et il en a enregistré beaucoup dans sa vie » a-t-il précisé. « Le processus a été si simple… On l’a vraiment fait dans mon garage -on pourrait à peine y faire entrer un van. Le fait que nous l’ayons enregistré sans ordinateur a tout simplifié. Son son est énorme. Il est trés différent des autres albums des Foo Fighters, justement de par ce gros son. C’était très inspirant. »
La mémoire nous fait peut-être défaut, mais on ne se souvient pas d’un album des Américains ayant un son malingre : les amateurs de rock pour stades enflammés devraient y trouver leur compte.
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