Pour sa huitième édition, Les Femmes s’en mêlent invite du 22 avril au 4 mai quelques-unes des plus passionnantes filles du rock, du folk, de l’electro ou du fourre-tout. Un festival exemplaire, où les garçons font tapisserie. Petit aperçu d’une programmation enthousiasmante…
Etre une femme, et qui plus est une femme electro-pop-rock indépendante, c’est pas si facile. Stéphane Amiel, programmateur du festival Les femmes s’en mêlent, en sait quelque chose. Depuis huit ans, ce passionné de folk et de belles voix féminines tente de réunir le temps d’une semaine une vingtaine d’artistes femmes aux univers variés et à la visibilité plutôt réduite. Au fil des ans, l’orientation folk initiale a laissé place à un plus grand éclectisme, le festival adoptant, selon les éditions, des couleurs plus pop ou electro.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Cette année pourtant, et en dépit d’une affriolante soirée Panik ? qui réunira, en ouverture du festival, M.I.A., jeune Anglo-Pakistanaise de 19 ans et révélation electro-soul de l’année, l’électronicienne futuriste Sylvia Marks et la réalisatrice Asia Argento (qui proposera sa sélection de disques chic et glam) ?, pas de doute possible : les guitares sont de retour.
Tendance riot avec des groupes comme 50 Foot Wave (nouveau projet musclé de Kristin Hersh, des Throwing Muses), Help She Can’t Swim, les survoltées Rogers Sisters ou les fantastiques et inclassables The Go! Team. Tendance plus expérimentale avec Ill Ease, New Yorkaise butch au post-rock explosif sur scène, Jomi Massage (une Danoise élevée aux riffs noise de Sonic Youth) ou encore Electrelane. Très attendu après le succès de The Power out, le quatuor 100 % féminin viendra présenter Axes, un troisième album plus krautrock et barré que jamais.
Les folkeuses ne seront pas en reste : on attend avec impatience les prestations scéniques de Nina Nastasia (enregistré tout comme les Electrelane par le sorcier du son Steve Albini), Kelly De Martino (responsable cette année de Radar, un premier album de pop-folk lo-fi et cotonneuse d’une étonnante maturité), Françoiz Breut, Shivaree ou Regina Spektor. Encore inconnue en France, Martha Wainwright (petite s’ur de Rufus, mais beaucoup moins soupe au lait que lui) devrait également être un moment fort du festival avec le folk vindicatif, éraillé et joplinien de Bloody Mother Fucking Asshole, son premier album.
Les Femmes s’en mêlent, du 22 avril au 4 mai à Paris (Nouveau Casino, Elysée Montmartre, La Maroquinerie, Café de la Danse), Lausanne et dans toute la France (Amiens, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dieppe, Dijon, Grenoble, Lyon, Marseille, Nantes, Nevers, Orléans, Poitiers, Saint-Lô, Tourcoing, Vendôme).
Renseignements sur www.lfsm.net
{"type":"Banniere-Basse"}