Le duo new-yorkais sert un deuxième album réchauffé par la lumière douce des sixties.
Après un premier album qui porte son nom l’an passé, le duo Olden Yolk revient avec Living Theatre, qui revendique une certaine idée de la libre expression. Le titre de ce second chapitre discographique s’inspire de la sulfureuse troupe de théâtre new-yorkaise fondée par un couple anarchiste et pacifiste, qui a marqué la contre-culture hippie à la fin des années 1960 et secoué le Festival d’Avignon.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Jouant avec les contraintes spatiotemporelles, Shane Butler (Quilt) et Caity Shaffer (Molly Burch) se sont imposés un enfermement de trois mois dans un studio de Los Angeles pour enregistrer ces dix chansons, après une année passée sur les routes. Ils se sont aussi entourés d’amis musiciens, en coproduction avec Jarvis Taveniere (Woods).
Le disque enfile les fausses bluettes qui, sous un vernis pop brillant, révèlent souvent des couches de couleurs plus complexes, invitant notamment quelques touches orientales ou psychédéliques. Les filets musicaux qui semblaient limpides au premier abord se gorgent de sens et d’évidence au fil des titres, se propageant facilement dans tous les interstices.
Le cortex est ainsi durablement imprégné de fraîcheur, et l’on se réveille le lendemain avec ces mélodies à peine endormies en tête.
Living Theatre Trouble In Mind/Differ-Ant
{"type":"Banniere-Basse"}