Folk luxuriant et mélancolie douce : la Française fait des étincelles.
On l’a aperçue dévoiler ses chansons devant le rideau de la Cigale, entre deux concerts du dernier Festival des Inrocks. On l’a repérée, le temps d’un joli single et de quelques heureuses collaborations avec JP Nataf, à qui elle a finalement confié les manettes de son premier disque. Mina Tindle est une jeune musicienne française, mais sa famille spirituelle habite de l’autre côté de l’Atlantique – elle a d’ailleurs séjourné à Brooklyn, où elle a fait partie d’un groupe.
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Cousine futée de Regina Spektor, soeur discrète de Feist, élève appliquée de Sufjan Stevens : la chanteuse pourrait revêtir toutes ces étiquettes, tant son écriture part cabrioler dans les prairies du folk luxuriant. Pour autant, sur Taranta, elle évite le piège du copier-coller, s’inspirant du jeu des plus grands pour déballer à son tour une écriture singulière, étincelante.
Sur le vertigineux Pan, qu’elle chante en français, elle atteint ainsi des sommets de raffinement pop. Même élégance quand elle s’empare d’un Time Writer sinusoïdal aux rythmiques tribales, ou qu’elle se fait, toute seule, chorale mélancolique le temps d’un To Carry Many Small Things dévastateur. Taranta doit son nom à la tarentelle, danse traditionnelle de la région des Pouilles. Eh bien, dansez maintenant…
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