Les festivités pour les 10 ans de F-com ont continué le 9 juillet dernier au Futuroscope de Poitiers. Reportage en images de notre F-Com addict…
Arrivée au Futuroscope vers 21h, le set d’Avril est terminé, dommage Les cieux seront-ils cléments avec les prochains artistes’
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
A la cool en attendant le live d’Alexkid sur la pelouse du parc où a été installée la scène principale de cette deuxième Nuit des électrons libres. Les deux autres plateaux intérieurs sont situés au Pavillon de la Créativité et au Moonlight club.
My beautiful Futuroscope
Alexkid prend le contrôle de la scène extérieure avec sa house veloutée et malicieuse. Il fait encore jour et on vient tout juste de frôler l’averse. Pas facile d’ambiancer la pelouse du parc mais c’est sans compter sur la sensuelle Lissette Alea qui accompagne le « Kid » sur la route. Toujours rayonnante, la chanteuse cubaine s’attire très vite les faveurs d’un public immédiatement conquis.
Frederic Galliano et ses African divas réchauffent l’atmosphère une fois la nuit tombée.
Si le live est à présent plus que rodé, on a comme l’impression qu’un petit quelque chose manque comparé au triomphe à la Cigale en juin dernier. Après avoir beaucoup tourné ces deux dernières années, « l’esprit africain » du label a su attirer un nouveau public tout en se bâtissant une sérieuse réputation scénique.
Cette dernière semble ne pas avoir épargné le Poitou Charentes puisque une foule compacte remplit rapidement la pelouse pour assister à la danse magique des divas.
Un tour à la « cafét » façon
Hélène et les garçons néons pour déguster un demi-poulet.
Au milieu des amis du label et officiels de la soirée (organisée dans le cadre des Francofolies de la Rochelle), on croise même une fine équipe de « gamers nordiques » de passage au Futuroscope à l’occasion des championnats du monde de jeux vidéo !
Laurent Garnier is controling the house ! Après plus d’une heure et demie d’un très beau cinémix au fil du temps dans l’amphithéâtre du Pavillon de la créativité, le chef de file du label enchaîne direct dehors sur la grande scène extérieur pendant près de 4h.
Il fera doucement monter la pression, passant subtilement de pépites électroniques (Matthew Johnson) à quelques bootleg (
Out Of space de Prodigy version drum’n’bass, trois disques en un !) jusqu’aux boucles de guitares en acier trempé des White Stripes.
People want some more ! Assurément l’un des meilleurs mixs de Laurent Garnier ces derniers mois.
La Scène extérieure vue de nuit. En plus d’un son parfait aussi bien dedans que dehors, l’ensemble du dispositif technique propose une réelle alternative au classique club. A 20 euros l’entrée pour l’ensemble de la soirée, les 4000 spectateurs présents ce soir en aurons vraiment eu pour leur argent. Respect! Certains clubs devraient en prendre de la graine…
Vers 3h30, direction le Moonlight club, sorte de grosse goutte d’eau flotant dans le Futuroscope.
Llorca y officie dès 2h. Egalement diffusé en extérieur, le mix du « Soulman » de l’écurie F Com semble d’entrée beaucoup plus musclé que les compositions de son premier album
Newcomer.
L’ombre de Détroit plane sur le Moonlight Club avant que les
Youngsters se chargent de conclure le bal jusqu’à 7h du matin. Plus varié au niveau des ambiances, le deuxième album des montpelliérains n’en est pas moins très influencé par la vague electro. En live, les morceaux dancefloor sont logiquement privilégiés et l’ensemble a parfois tendance à manquer de fluidité, ce qui n’est pas pour déplaire aux derniers motivés qui se déhanchent sur la piste.
Harald, Master of Party & Organisation chez F-com
Alors que le jour se lève sur le Futuroscope, on repart assez ébloui par la beauté du site, arrosé par le jour frisant.
On a comme l’impression de rentrer d’une soirée sur la lune à bord de l’
Enterprise, Mister Spock en moins, quoique ! Heureux et un peu rincé, on reprend la route, tel des enfants sortant de leur premier goûter d’anniversaire à Eurodisney.
Sur le parking, on recroise un grand gars qui se fait apparemment appeler le Japonais…Il nous demande si on peut le déposer à l’Ibis. Ce que l’on fait bien volontiers. On n’en saura néanmoins pas plus sur cet étrange bonhomme.
Sur la route du retour, on rêve éveillé en regardant les tournesols enrobés par la brume matinale, le tout transpercé par les premiers rayons de soleil, c’est beau’ Nos yeux se ferment.