La dernière fois que les Dandy Warhols sont passés à Paris, ils jouaient au Trabendo, c’était loin et bondé. Le plus anglophile des groupes américains revient en concert unique en France mardi 20 mars, à l’Elysée-Montmartre, salle cool qui siera mieux à leur talent, leur ambition et leur public.
Le quatuor de Portland, Oregon, se paie un nom tout à fait grotesque mais heureusement traficote une musique qui le sauve du ridicule. Savant mélange de rock, de pop psyché, sons répétitifs et hypnotiques, garage, couches de guitares, riffs piqués aux Rolling Stones, cuivres mal assimilés de chez Bacharach, brit-pop - d’où leur popularité en Grande-Bretagne, la musique des Dandy Warhols reflète parfaitement l’attitude de ses créateurs : slackers, flambeurs, sympathiquement insupportables.
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De leur premier album paru en 1995, Dandys rule OK où déjà ils y croyaient méchamment, au dernier, Thirteen tales from urban bohemia (2000) où ils reprenaient avant tout le monde et avec beaucoup d’à propos le concept de Bobo (pour bourgeois bohemians), en passant par le multi-tubé Dandy Warhols come down (1997), ces gravures de mode gentiment déjantées ont su imposer leur style unique : l’essence même du cool. Confirmation le 20 mars à l’Elysée Montmartre.
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