Les disques à retenir parmi les dizaines de sorties du vendredi 21 juillet.
Au programme : le nouveau Lana Del Rey, Tyler, the Creator et Dizzee Rascal au top de leur forme, l’album solo d’Avey Tare (Animal Collective), et l’EP électrisant du producteur Eagles & Butterflies, nouvelle signature du label d’Agoria.
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Dizzee Rascal – Raskit
Les morceaux de Dizzee Rascal, l’une des plus célèbres figure du grime, avaient pris un tournant pop et commercial ces dernières années. Avec son sixième album Raskit, il revient à ses origines musicales avec un flow raw et sec qui sent bon le bitume. A 32 piges, il a gardé la rage d’un rappeur émergent près à conquérir le monde à coups de punchlines acérées et de prods fiévreuses. Back to basics.
Tyler, The Creator – Flower Boy
Le rappeur californien est de retour avec un cinquième album au titre bien sage, qui devait à l’origine s’appeler Scum Fuck Flower Boy (“Sale Raclure de Garçon Fleur”). Un nom qui n’aurait pas collé avec l’atmosphère suave et mélodique du disque, parsemé de featurings bien sentis avec Kali Uchis, Frank Ocean ou encore Roy Ayers. Tyler en coupe le rythme indolent à deux reprises seulement, avec les virulents Who Dat Boy (feat A$AP Rocky), et I Ain’t Got Time !, qu’il avait sortis en single.
Lana Del Rey – Lust for Life
Les nouveaux LP de Lana Del Rey créent toujours l’événement, et font naître beaucoup d’espoir. Qu’on se le dise, Lust for Life n’est pas son plus réussi : l’univers pastel de la chanteuse a perdu de l’éclat depuis le sublime Born To Die, qui l’a propulsé au rang de star internationale. Les morceaux s’enchaînent et se ressemblent un peu trop, même si l’album reste porté par la mélancolie envoûtante de la chanteuse. Certains titres sortent tout de même du lot : le sublime Love, Coachella – Woodstock in My Mind, ou encore l’excellent Summer Bummer, où l’alchimie entre la nonchalance de Lana Del Rey, l’instru hip-hop rehaussée d’une voix qui rappelle les tracks de Moby… et le couplet d’A$AP Rocky fonctionne parfaitement.
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Avey Tare – Eucalyptus
Le cofondateur d’Animal Collective continue d’explorer les possibilités de la pop expérimentale avec Eucalyptus. Le classique combo guitare-voix est ici accompagné par des prods électroniques organiques, aux accents parfois cosmiques, qui traversent un album à la structure libre, lâche, et audacieuse.
Eagles & Butterflies – Arpeggiator (EP)
Le producteur anglais Chris Barratt alias Eagles & Butterflies, installé à Los Angeles, vient de sortir un EP sur le tout jeune label d’Agoria, Sapiens, créé en novembre 2016. Après un titre de tech-house progressive de 14 minutes, la track ensorcelante Oyeme et ses accents tribaux évoque l’esthétique musicale du label house Innervisions, avec qui Barratt a collaboré par le passé. L’EP s’achève ensuite avec le dansant Prophet, dont les sonorités se compressent et étouffent à plusieurs reprises, avant de repartir de plus belle.
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