Le futur du rock viendrait-il d’Australie ? The Vines, avec leur premier album Highly Evolved, sont en tout cas un bel exemple de rock’n’roll sauvage aux mélodies impures. A découvrir avec le clip du single Get Free en Real Video.
Avec des accroches comme « Les Vines sonnent comme les Beatles jouant du punk new-yorkais des 70 s » allant jusqu’à « Les Vines sont le meilleur groupe depuis Nirvana », et des gueules d’anges bien faites, les Australiens de The Vines vont être le gros barouf de la rentrée rock à travers le monde.
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A l’instar des Strokes l’année dernière, les Vines risquent de faire couler beaucoup d’encre, d’énerver beaucoup de monde tout en fédérant, dans l’inévitable phénomène d’attraction/répulsion, une légion de fans transis.
Derrière cette attaque médiatique massive se cache un petit groupe qui a débuté sous la forme d’un trio à la fin des années 90 dans la ville de Sydney. Il se fait déjà remarquer à l’époque par des prestations particulièrement énergiques où ces jeunes loups se faisaient les dents sur des reprises de Nirvana tout en faisant mûrir quelques compositions de leur cru.
L’enregistrement de leur premier single, Highly Evolved, attire le label anglais Heavenly (The Doves’) qui les publie en Angleterre. Avec 1 minutes 34 au compteur, ce petit tube garage retient tout de suite l’attention. Qu’y entend-on ? Des guitares tonitruantes, jouées vite, en rang resserré, une mélodie urgente, plus criée que chantée, et un certain panache qui laisse l’auditeur pantois.
Les similitudes avec Nirvana y sont effectivement légion mais l’ensemble est moins torturé, plus badin. Le futur du rock ne se cache pas pour autant chez The Vines. Qui en doutait ? Qu’est ce que le futur du rock ?
Avec l’album Highly Evolved, la barre est pourtant placée bien haut. Enregistré en début d’année, il laisse à entendre un groupe qui fait gracieusement le pont entre le savoir-faire mélodique anglais (Beatles) et l’énergie naturelle américaine (Nirvana, donc). Un comble pour des Australiens.
Highly Evolved démontre en tout cas que le phénomène The Vines n’est pas qu’un simple feu de paille. Les chansons de Craig Nicholls (guitariste, chanteur et principal compositeur) ont plutôt le feu sacré et un certain nombre de moments d’anthologie parsèment les douze titres de ce premier essai.
Entre les perles pop-punk, les dérives psychédéliques qui les rapprochent des Américains de Black Rebel Motorcycle Club, et les morceau plus franchement pop, il est difficile de ne voir en The Vines qu’un simple héritier du mouvement grunge.
Bien éduqués, ces gaillards ont plus d’une mélodie dans leurs sacs et leur prochain album (déjà écrit !) devrait confirmer qu’il faudra compter sur eux dans les prochaines années.
En attendant, découvrez les avec la vidéo de leur (court) single Get Free, parfait condensé d’énergie brute.
Avec l’aimable autorisation de Capitol
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