Toujours aussi impressionnants, les Californiens rendent un hommage brillant à leurs racines musicales.
Ça commence par un riff rentre-dedans et électrique prolongé d’un refrain entêtant façon Black Keys (Do Your Worst), et ça finit en apothéose avec une divine chorale gospel (Shooting Stars) : pour leur premier album chez Atlantic, le sixième de leur discographie, les Américains de Rival Sons ont vu les choses en grand, en dignes porte-drapeaux d’un revival rock débridé et affranchi de ses parfois encombrantes influences.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Un style unique
Dans le sillage de leur chanteur Jay Buchanan et de sa voix d’or, Rival Sons font fi de toute frontière musicale, puisant librement leur inspiration dans le blues rock et le hard rock seventies comme dans le fourmillant répertoire de la great black music, pour forger le son caractéristique qui est le leur. Le plus des Californiens ? Cette capacité à infuser à juste dose un brin de pop dans cet univers, comme sur Look Away, où ils convoquent le lyrisme de U2 pour donner un souffle nouveau à leur musique.
Traversé de bout en bout par une soul puissante, porté par la guitare virtuose de Scott Holiday et symbolisé par la monumentale chanson-titre, Feral Roots fait partie de ces disques de rock habités qui ne vous lâchent pas. La marque des grands.
{"type":"Banniere-Basse"}