Entre le dernier album de Lana Del Rey, les frenchies de Las Aves, l’album Velvet Negroni, les exploits rock d’Ezra Furman et le retour de Whitney, voici les 5 disques à écouter ce week-end.
Lana Del Rey – Norman Fucking Rockwell! [Interscope / Polydor]
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Après pas mal de tergiversations et de mystères quant à la date de sortie du très attendu sixième album de Lana Del Rey et une campagne de teasing à grands coups de clips souvent très beaux et emprunts d’une torpeur toute californienne, Norman Fucking Rockwell ! est enfin disponible. Il s’écoute ci-dessous, sans modération. On vous en parle plus en détail prochainement.
La chronique intégrale est à retrouver dès mercredi dans « Les Inrocks »
Ezra Furman – Twelves Nudes [Bella Union / PIAS]
Entre fierté queer, punk et spiritualité, le cinquième album de l’américain confirme son ultrasensibilité. Ezra Furman est, comme à son habitude, à la fois enthousiaste et mélancolique, timide et extraverti, optimiste et désespéré. Après une année 2018 bien remplie (à son actif, le superbe Transangelic Exodus et la bande originale de la série Sex Education), il est retourné en studio, à Oakland, et a enregistré Twelve Nudes en quelques jours seulement.
Sophie Rosemont
Whitney – Forever Turned Around [Secretly Canadian / PIAS]
Elaboré entre une maison de famille dans le Wisconsin, l’Oregon et le studio de Justin Vernon, c’est finalement à Chicago – là où tout a commencé aussi, dans le sous-sol du guitariste Ziyad Asrar – que le nouvel album a été terminé. Produit par Jonathan Rado de Foxygen (déjà présent sur le précédent enregistrement) et Brad Cook (Bon Iver, Hand Habits), ce nouvel effort profite de l’érudition du premier qui offrait une patine intemporelle aux morceaux, et ouvre de nouvelles perspectives pour la musique de Whitney.
Théo Dubreuil
Velvet Negroni – Neon Brown [4AD / Beggars / Wagram]
Il ne faut pas longtemps, trente secondes tout au plus, pour comprendre que Jeremy Nutzman est à l’image de sa musique : sensible, fragile, quelque peu gêné à l’idée de se dévoiler. Avec ses dreads, ses multiples tatouages et ce look piqué à Lenny Kravitz, période Are You Gonna Go My Way, l’Américain a pourtant tout du mec qui en impose, sûr de lui, apte à captiver les foules. Mais il faut croire qu’il préfère laisser ce privilège à sa musique.
Maxime Delcourt
Las Aves – I’ll Never Give Up on Love Until I Can Put a Name on It [Cinq 7 / Wagram]
A l’aube d’une nouvelle décennie, Las Aves revient avec un second disque en forme d’exploration pop des relations amoureuses 3.0. Si la voix de Scarlett Johansson ne peut pas encore susurrer de mots doux dans nos Airpods comme dans le sublime Her de Spike Jonze, les pratiques numériques ont déjà largement redistribué les cartes des relations amoureuses. Cette réalité n’a pas échappé à la bande de Las Aves qui revient avec I’ll Never Give Up on Love Until I Can Put a Name on It, un second disque qui ausculte sans a priori et avec une certaine drôlerie les sentiments de l’époque.
La chronique intégrale est à retrouver dès mercredi dans « Les Inrocks »
Théo Dubreuil
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