Avec Wet Leg, Jack White, November Ultra, Father John Misty et Daniel Rossen.
Voici la sélection des meilleurs disques de la semaine proposée par Les Inrockuptibles.
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Father John Misty Chloë and The Next 20th Century (Bella Union/PIAS)
Ici, Father John Misty convoque clavecins et piano de cabaret dans une ambiance de music-hall, pour ce qui constitue sans doute son disque le plus orchestré et abouti à ce jour. Dans un écrin mi-Broadway années 1920, mi-old Hollywood, il étoffe son écriture, livre des trajectoires de vie souvent brisées ou contrariées, cherche à mettre en lumière la persistance du cauchemar dans le rêve américain.
Par François Moreau
Lire la critique de Chloë and The Next 20th Century
November Ultra Bedroom Walls (Virgin Records/Universal)
Dans Bedroom Walls, le son est volontairement lo-fi, contrastant avec la voix céleste de November Ultra, qui n’a pas choisi la terminologie de “bedroom pop” par hasard. Nous sommes ici entre quatre murs, mais bien au-delà encore, dans la psyché aux multiples variations émotionnelles d’une jeune multi-instrumentiste à forte personnalité.
Par Sophie Rosemont
Lire la critique de Bedroom Walls
Daniel Rossen You Belong There (Warp/Kuroneko)
Cordes délicates aux multiples résonances, puis la batterie qui donne de l’élan aux mélodies, à la voix et à la nostalgie plaquée or, à l’image d’accords savants. It’s A Passage, l’ouverture du premier LP solo de Daniel Rossen, lève tout soupçon s’il en subsistait encore : l’âme créatrice de Grizzly Bear, c’est lui.
Par Sophie Rosemont
Lire la critique de You Belong There
Jack White Fear of the Dawn (Third Man Records/The Orchard)
C’est un premier chapitre clairement rock et électrique qui vient dynamiter le printemps et qui s’inscrit dans la lignée des précédents – la pochette reprend d’ailleurs le code couleur bleu/blanc/noir de tous les enregistrements solitaires de l’ex-White Stripes, qui lui-même arbore aujourd’hui une chevelure bleu acier sur teint blanc et regard noir.
Par Noémie Lecoq
Lire la critique de Fear of the Dawn
Wet Leg Wet Leg (Domino/Sony Music)
Avec ses chansons de rupture revanchardes (Ur Mum), ses fulgurances textuelles (“Baby do you wanna come home with me I got Buffalo ’66 on DVD”) et mélodiques, cette façon maligne de jouer des ad-libs et des sonorités qui semblent vouloir nous faire atteindre le point de félicité (“Sometimes life gets hard to deal/I like you you’ve got sex appeal”), Wet Leg ne prend pas seulement le contre-pied de l’agenda de l’industrie, elles fluidifient le message pop, dynamitent, reviennent à l’essence de l’urgence adolescente à grand renfort de formules simples mais fracassantes.
Par François Moreau
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