Avec Charlotte Adigéry & Bolis Pupul, Bon Voyage Organisation, Lesneu, Stromaé et Nilüfer Yanya.
Voici la sélection des meilleurs disques de la semaine proposée par Les Inrockuptibles.
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Charlotte Adigéry & Bolis Pupul Topical Dancer (Deewee/Because)
Vivant tous·tes deux à Gand, dans la Flandre, Charlotte Adigéry et Bolis Pupul (de son vrai nom Boris Zeebroek) ont aussi en commun des ascendances mélangées : guadeloupéenne et martiniquaise pour elle, chinoise et belge pour lui. Ce métissage se retrouve dans leur musique aux couleurs vives et changeantes, sans appartenance fixe. “Nous sommes tous les deux hybrides par nos origines, nous avons défini notre univers musical à notre image, précise Charlotte Adigéry. La musique nous permet de creuser des questionnements sur l’identité.”
Par Jérôme Provençal
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Bon Voyage Organisation (Loin des) Rivages (L’Invitation Musicale/Modulor)
Deux ans après La Course (2020), dont la trajectoire aura été stoppée net par la pandémie, Bon Voyage Organisation rempile avec un troisième album qui reprend là où l’orchestre nous avait laissé·es : sur le tarmac d’un aéroport de fortune, quelque part en Afrique du Nord. (Loin des) Rivages nous entraîne, lui, en Amérique du Sud, territoire truffé de vestiges et de fantômes, avec, en guise d’introduction, une reprise de Naima de John Coltrane (écrite en hommage à sa femme Juanita).
Par François Moreau
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Lesneu Ce qui ne vient jamais vraiment (Music From The Masses/PIAS)
Elle semble loin l’époque où Victor Gobbé, officiait chez les Slow Sliders et chantait en anglais sur des notes d’indie pop. Sur ce nouvel album, le musicien originaire du Finistère, dans les environs de Brest, semble s’être recentré autour d’une pop synthétique, toujours épatante par son songwriting tranchant.
Par Nathan Merchadier
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Stromae Multitude (Polydor/Universal)
Il y a évidemment de quoi se réjouir à l’écoute de Multitude, un disque qui, curieusement, n’affiche pas les stigmates habituels de ces disques conçus en pièces détachées, combinées façon puzzle pendant plusieurs années. Peut-être parce que Stromae n’a jamais vraiment disparu depuis Racine carrée : on l’a notamment vu aux côtés d’Orelsan, Disiz, MHD ou même Caballero & JeanJass.
Par Maxime Delcourt
Nilüfer Yanya Painless (ATO/PIAS)
Painless devrait mettre tout le monde d’accord : en une douzaine de pistes, la jeune chanteuse et guitariste explore ce que la scène britannique produit de plus excitant depuis de longues décennies, témoignant elle-même de moult origines, entre Bosphore et Caraïbes.
Par Sophie Rosemont
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