Avec Kavinsky, Destroyer, Zombie Zombie, Aldous Harding et Miss Kittin & The Hacker.
Voici la sélection des meilleurs disques de la semaine proposée par Les Inrockuptibles.
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Destroyer Labyrinthitis (Bella Union/PIAS)
Le crooner neurasthénique aime à disserter sur les mérites et les (nombreux) défauts de nos sociétés contemporaines, et c’est toujours aussi drôle et fascinant. Labyrinthitis est un grand disque radical, en implosion perpétuelle, fuyant la facilité et l’immobilisme.
Par Arnaud Ducome
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Aldous Harding Warm Chris (4AD/Wagram)
Après les subtils errements oniriques de Designer (2019), Aldous Harding s’échappe un peu de son cortex afin d’investir pleinement son corps, sans en oublier de raconter des histoires, comme sur She’ll Be Coming Round the Mountain, inscrite dans la tradition Americana.
Par Sophie Rosemont
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Kavinsky Reborn (Record Makers/Virgin Records)
À l’automne dernier, Kavinsky réapparaissait enfin, toujours pied au plancher, dans son road movie mental. Entouré de Gaspard Augé et Victor Le Masne au Motorbass Studio, il tendait le micro à l’Américain Cautious Clay pour un Renegade synthétique au groove imparable.
Par Franck Vergeade
Miss Kittin & the Hacker Third Album (Nobody’s Bizness/Zebralution)
Retrouvant le grain brut et rétro qui faisait le charme des débuts, le disque décline sur huit titres les influences qui ont toujours nourri le duo, dont l’italo-disco sur 19, la new wave extasiée sur Purist, la turbine techno sur La Cave, l’electro désabusée sur Retrovision, l’EBM déjantée sur Homme à la mode, et ses paroles taillées pour les catwalks, ou les clins d’œil discrets à Kraftwerk sur Soyouz.
Par Patrick Thévenin
Lire la critique de Third Album
Zombie Zombie Vae Vobis (Born Bad Records/L’Autre Distribution)
De la programmation des claviers aux cacophonies free à la fin de Lacrymosa, des clins d’œil à l’avant-garde électronique made in France sur Erebus aux solos de batterie surprenants en ouverture de Lux in Tenebris (for Samo), tous les ingrédients d’un bon album de Zombie Zombie sont donc réunis. Bonheur à nous.
Par François Moreau
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