Avec Flavien Berger, Death & Vanilla, M83, Yves Tumor et Unknown Mortal Orchestra.
Voici la sélection des meilleurs disques de la semaine proposée par Les Inrockuptibles.
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Flavien Berger Dans cent ans (Pan European Recording/Bigwax)
Après Léviathan (2015) et Contre-temps (2018), Flavien Berger choisit de clôturer sa trilogie pop sur le temps passé, présent et futur. Entre circonvolutions oniriques, explorations sonores et tubes immédiats, il décide encore de ne pas choisir entre electro oblique, musiques savantes et pop moderne, ce qui fait à la fois sa force, sa singularité et sa longévité.
Par Franck Vergeade
Lire la critique de Dans cent ans
Death & Vanilla Flicker (Fire Records/Kuroneko)
Poursuivant la transition débutée avec Are You a Dreamer? (2019), les Suédois·es continuent d’étoffer leurs sonorités en voguant vers une musique de plus en plus aérienne et lumineuse. Flicker questionne l’époque et ses crises, mais travaille avant tout la matière dont sont faits les songes. Vacillement, scintillement, mais aussi lueur d’espoir, ce disque est celui d’un nouveau départ.
Par Arnaud Ducome
M83 Fantasy (Virgin Records/Universal)
Depuis Hurry Up, We’re Dreaming, le double album de 2011 qui, avec le single Midnight City, a changé sa trajectoire de chouchou indie en nommé aux Grammy Awards, Gonzalez donne le sentiment d’hésiter entre deux destinations, les hymnes transcendants taillés pour les stades et les longs paysages ambient. Avec Fantasy, il semble embrasser un destin médian.
Par Vincent Brunner
Yves Tumor Praise A Lord Who Chews But Which Does Not Consume (Or Simply, Hot Between Worlds) (Warp/Kuroneko)
Yves Tumor s’offre un nouveau terrain d’exploration jouissif, propice à accueillir les gimmicks new wave, les riffs agressifs du rock alternatif des années 1990-2000 tendance emo et nu metal, autant qu’il révèle, ici et là, certaines inflexions soul, funk et électroniques.
Par Valentin Geny
Unknown Mortal Orchestra V (Secretly Canadian/Modulor)
Dès l’ouverture en trois tubes pop parfaits qui achoppent sur un premier instrumental, l’efficacité le dispute à une rare élasticité, et à de désarmantes parties de guitare. UMO semble s’avancer ici dans un calme souverain, mais parasite sans cesse son indolence et y injecte cette saturation acide qui pervertit son côté soft.
Par Rémi Boiteux
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