Avec Django Django, Queens Of the Stone Age, Readymade FC, Rone et les Islandais de Sigur Rós.
Django Django Off Planet (Because)
Le thème spatial convient à la perfection à ce quatuor qui vient d’une galaxie lointaine, très lointaine. Sur Off Planet, il accueille dans son orbite, façon Gorillaz, une ribambelle de guests (Jack Peñate, Self Esteem, Yuuko, Toya Delazy, Patience, Bernardo). Cette succession de timbres hétéroclites peut déconcerter, tout comme la volonté d’abandonner les guitares au profit d’une profusion de synthés en tout genre.
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Par Noémie Lecoq
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Queens Of the Stone Age In Times New Roman… (Matador/Wagram)
Le gang de Josh Homme signe dix nouveaux morceaux au groove contagieux et abolit les frontières entre sauvagerie et mélodies pop. Sur In Times New Roman…, huitième album sans compter les Desert Sessions (fabuleuses récréations au casting mouvant, dont la dernière date de 2019), on mesure une fois de plus à quel point leur leader, Josh Homme, est l’une des figures les plus fascinantes du rock contemporain – PJ Harvey, Iggy Pop, Arctic Monkeys ou encore Dave Grohl avec lesquel·les il a collaboré ne s’y sont pas trompé·es.
Par Noémie Lecoq
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Readymade FC I Can Change (Grönland Records)
Après dix-huit ans d’absence, Jean-Philippe Verdin rallume enfin les machines, toujours à mi-chemin entre synthétique et organique. Revisitant son passé sans céder à la nostalgie, I Can Change alterne tubes pop (Dolphins) et hip-hop torturé (Lenny Bruce), variations jazz (Cliff) et touches exotiques (In Landrwa) avec toujours en tête cette écriture ciselée comme de la dentelle et ce mix subtil entre synthétique et organique.
Par Patrick Thévenin
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Rone L(oo)ping (InFiné/Bigwax)
Le maestro Erwan Castex joue son répertoire en live avec l’Orchestre national de Lyon, propulsant ses morceaux originaux dans une nouvelle dimension. Tout du long, électronique et classique se suivent et s’assemblent, dans une écoute réciproque aiguë, sans qu’aucune ne cherche à prendre l’ascendant sur l’autre, et parviennent ainsi à créer une troisième entité qui excède la somme de ses deux parties constitutives – comme une idéale relation de couple.
Par Jérôme Provençal
Sigur Rós Átta (BMG)
Dix années d’absence n’ont pas suffi à ternir l’éclat des Islandais, toujours aussi à l’aise lorsqu’il s’agit de transformer un album en un concentré d’optimisme et de tristesse. Le plus beau, c’est que Átta n’est ni une collection de morceaux hétéroclites hâtivement regroupés après dix années de recherches sonores ni un patchwork de chansons complexes ou surchargées d’idées. Ce huitième album sonne plutôt comme une œuvre cohérente, intime, apte à enrichir l’univers de Sigur Rós.
Par Maxime Delcourt
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