On prépare un week-end débordant d’énergie avec les 5 albums de cette semaine : l’intemporalité de Caribou, la classe de Juniore, les songes de Real Estate, la dynamite Aloïse Sauvage et le disco de Yuksek.
Caribou Suddenly (City Slang / PIAS)
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
C’est en malaxant et en juxtaposant que Caribou parvient à se réinventer en prise avec le temps présent, toujours aussi mélancoliquement euphorique, mais délaissant quelque peu sa signature en Technicolor sur ce septième album.
Par Carole Boinet
>> A lire : Caribou : “Je sais qu’un morceau est bon si j’ai ce frisson dans la nuque”
Juniore Un, deux, trois (Le Phonographe / A + LSO / Sony Music)
Juniore se joue des époques, mariant allègrement l’art-rock pétillant des B-52’s aux formules pop de Jacqueline Taïeb, la langueur acoustique de Françoise Hardy aux vibrations du surf rock sixties, des Ventures à Dick Dale, des Lively Ones aux Surfaris.
Par Sophie Rosemont
>> A lire : Juniore : yé-yé et surf-music sur l’album “Un, deux, trois«
Real Estate The Main Thing (Domino / Sony Music)
Si les guitares cotonneuses et la voix caractéristique du chanteur continuent d’imprégner les compositions, l’ensemble se pare d’une coloration étrange, qui ne cesse de traduire la crise existentielle du groupe. Car, malgré quelques titres légèrement enjoués (November, The Main Thing) ou faussement paisibles (Falling Down ou l’instrumental Brother), The Main Thing est avant tout un album crépusculaire, angoissé et inquiétant.
Par Valentin Geny
>> A lire : “The Main Thing”, l’album crépusculaire de Real Estate
Aloïse Sauvage Dévorantes (Initial Artist Services / Universal)
Taillé sur mesure pour la scène, ce disque met en exergue l’amour d’Aloïse Sauvage pour les mots et le mouvement, pour l’inattendu aussi. Le fond et la forme y apparaissent souvent antagonistes, mais finissent toujours par s’entremêler en harmonie.
Par Naomi Clément
>> A lire : Aloïse Sauvage, enfin l’album ! (spoiler : et, en plus, il est bon)
Yuksek Nosso Ritmo (Partyfine / Believe)
On pourrait disserter des heures sur le disco et sa perversité à refuser de quitter la piste de danse, de renaître et se métamorphoser sans cesse, et ce depuis les années 1970. Comme s’interroger sur ses enjeux sociétaux, politiques, intimes et subversifs, qui expliquent pourquoi il redevient la bande-son parfaite de notre époque.
Par Patrick Thévenin
>> A lire : “Nosso Ritmo” de Yuksek fait sonner la nouvelle vague disco
{"type":"Banniere-Basse"}