Algiers, A Girl Called Eddy, Bombay Bicycle Club, Bill Fay et Holy Fuck : voici les cinq groupes – et les cinq albums – que l’on vous conseille pour illuminer votre fin de semaine.
La mi-janvier, c’est compliqué pour tout le monde. Les lumières de fin d’année ne sont pas encore décrochées, on reste dans le déni et on voudrait retrouver toute cette féerie du mois de décembre. En plus, on est encore loin du printemps… bouh, c’est déprimant. Venez, on a de quoi vous réchauffer avec ces cinq albums, à savourer ce week-end : la très grande classe d’A Girl Called Eddy, l’excellence de l’album d’Algiers, Bombay Bicycle Club à nouveau parmi nous, la sensibilité légendaire de Bill Fay et la danse avec le diable d’Holy Fuck.
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A Girl Called Eddy, Been Around (Elefant Records/ Differ-Ant)
L’élégance, ici, est orchestrale, vocale, textuelle, mélodique. Et ce dès l’ouverture Been Around, majestueux manifeste : “J’en ai assez vu pour savoir que rien n’est jamais certain, pour connaître l’histoire, savoir comment elle se termine, pour sécher quelques larmes, pour que les années marquent mon visage”, y chante-t-elle.
Par Sophie Rosemont
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Algiers, There Is No Year (Matador / Beggars)
C’est l’histoire d’un quatuor parfaitement soudé, cohérent dans ses pensées comme dans ses actes. Des chercheurs fous dont la sainte horreur des chapelles et des dogmes permet à chacun de leurs morceaux de contenir mille pistes et détails, instrumentaux et vocaux.
Par Maxime Delcourt
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Bombay Bicycle Club, Everything Else Has Gone Wrong (Caroline / Universal)
Les rockeurs anglais sont de retour avec un cinquième album – très attendu. Le disque ne fait pas nécessairement l’unanimité, et un peu plus de renouvellement aurait été bienvenu. Néanmoins, que l’on soit déçu ou non, cela reste un plaisir de retrouver la bande, absente pendant six ans, depuis leur dernier album So Long, See You Tomorrow. A vous de vous faire votre propre idée.
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Bill Fay, Countless Branches (Dead Oceans / PIAS)
Cinquante ans après Bill Fay (1970) et Time of the Last Persecution (1971), Bill Fay revient, à 76 ans, avec Countless Branches, un recueil de chansons intimistes et feutrées, portées par un piano sobre et une guitare acoustique. Leur brièveté et le minimalisme des arrangements font penser à des haïkus intemporels.
Par Noémie Lecoq
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Holy Fuck, Deleter (Awal / PIAS)
Disque de danse primale, bourré de guitares sous tension, de rythmes lourds et massifs et de paroles hantées, Deleter est un disque qui assume son côté shamanique, comme si toutes ces années le groupe s’était retenu de danser. Comme le confirme Brian Borcherdt, son chanteur : “Auparavant, nous tentions de nous débarrasser de l’étiquette que l’on nous avait collée, alors qu’aujourd’hui nous nous sentons plus dans l’univers dance que jamais, et c’est ce genre de dance que nous aimons.”
Par Patrick Thévenin
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