En ce week-end de Saint-Valentin, nous tenons à vous souhaiter une joyeuse écoute des 5 albums du week-end, in love ou pas. A commencer par l’électro de Bambara, puis par le punk musclé de Mush, les grattes de la country de The Men, les tableaux que dresse Octave Noire, et enfin (enfin !), le très attendu nouvel album de Tame Impala.
Bambara « Stray » (Wharfcat Records / Differ-Ant)
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A l’écoute des dix morceaux électriques et vénéneux, on voit aisément défiler devant nos yeux un film noir hors du temps, qui évoque autant la tradition littéraire du Southern Gothic que les losers urbains de Jim Jarmusch ou d’Hal Hartley.
Par Adrien Durand
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Mush « 3D Routine » (Memphis Industries/Bertus)
Le quatuor Mush est venu tout droit de Leeds pour nous charmer avec leur punk énervé – musique presque essentielle pour la jeunesse britannique, peu enchantée à l’idée d’entamer la vie post-Brexit.
The Men « Mercy » (Sacred Bones Records / Differ-Ant)
Pour leur huitième album, Mercy, qui fait suite au très beau Drift (2018), les Américains de The Men gardent leur attrait pour les guitares, le blues, la country et l’urgence. Parfois pour le meilleur.
Par Xavier Ridel
>> A lire : “Mercy”, un huitième album sans repos de The Men
Octave Noire « Monolithe » (Yotanka / PIAS)
Octave Noire aime “bidouiller” des sons extirpés du quotidien qu’il éclaire d’orchestrations plus traditionnelles. Il met en pratique ce savant mélange dès la superbe ouverture, dont la structure sonore reflète l’architecture horizontale de la ville qui l’a inspirée.
Par Sophie Rosemont
>> A lire : Octave Noire, un album qui « parle davantage au corps qu’à la tête »
Tame Impala « The Slow Rush » (Fiction / Caroline / Universal)
The Slow Rush procède d’une volonté de Kevin (Parker) de voyager. Ce qu’il appelle un “recording trip” ; un peu comme Lonerism (2012), qui s’était élaboré entre sa ville de Perth et notre Paris à nous.
Par François Moreau
>> A lire : “The Slow Rush” de Tame Impala : Kevin Parker nous parle de son nouveau coup de génie
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