Ce week-end, il y a en a pour tous les goûts. Les Inrockuptibles vous propose cinq albums, cinq atmosphères différentes. L’indie-pop de Cults, l’ultracontemporain Gus Dapperton, le r’n’b sensible de Yellowstraps ou encore The Apartments et le Klub des Loosers font partie des sorties à ne pas louper.
The Apartments, In and Out of the Light (Talitres / L’Autre Distribution)
Toujours entouré de son compatriote Eliot Fish à la basse et du duo tourangeau Grisbi (Antoine Chaperon aux arrangements de cordes, Natasha Penot aux choeurs), Peter Milton Walsh délivre huit chansons en clair-obscur, parfaitement résumées dans le titre de l’album : In and Out of the Light. Impérial et touchant l’homme de The Apartments reste fidèle à lui-même, piochant dans une galerie de personnages des ballades universelles.
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Par Franck Vergeade
>> Notre critique : “In and Out of the Light” : l’album en clair-obscur de The Apartments
Cults, Host (Sinderlyn / Modulor)
Même pas dix ans plus tard, autant dire un siècle par les temps qui courent, Madeline Follin et Brian Oblivion ne sont pas tombés dans l’oubli. (…) Lumineux et luxuriant, ce disque fonctionne comme une machine à sillonner le temps et marque le retour en grâce d’un groupe dont on aurait parié qu’il donnerait le ton au sein d’une scène indie-pop, avant de se faire déborder de toutes parts par d’autres kids un poil plus zélés.
Par François Moreau
>> Notre critique : Toujours indie-pop, Cults renaît en beauté avec l’album “Host”
Gus Dapperton, Orca (Kobalt / AWAL)
Exit les synthétiseurs et les mélodies autotunées, Gus Dapperton adopte des instruments plus classiques, tout en conservant l’aspect ultracontemporain qui définit son style. (…) Durant les dix plages d’Orca, le disque ne cesse de naviguer dans des eaux troubles, tantôt mélancoliques, tantôt solaires et dansantes, confirmant le talent de son auteur.
Par Xavier Ridel
>> Notre critique : “Orca”, la pop en eaux troubles de Gus Dapperton
Klub des Loosers, Vanité (Ombrage Éditions / PIAS)
Trois ans après le Chat et autres histoires, un album construit comme un recueil de chansons au format pop qu’il qualifie lui-même « d’à part » dans sa pléthorique discographie, le Klub de Loosers met à nouveau la plume dans la plaie avec Vanité. Un disque de kickeur, pour un type dont on pensait qu’il s’était éloigné des rivages du rap depuis une paye.
Par François Moreau
>> Notre critique : Avec “Vanité”, le Klub des Loosers se la joue winner
Yellowstraps, Yellockdown Project (Haliblue Records / Believe)
Chaque morceau du Yellockdown Project a été réalisé en 24 heures, afin de ne pas céder à la paresse et d’avancer à l’instinct aux côtés d’une flopée d’invités : Crayon, Nelick, Lord Esperanza, ou encore deux membres de L’Or du Commun, tous sur les sentiers de la gloire et tous prêts à mettre leur talent au service des Bruxellois, que l’on soupçonne être obsédés par les refrains languides, les rythmes avachis et ces mélodies qui, bien que sophistiquées et intelligemment arrangées, ont la délicatesse de s’offrir au premier venu.
Par Maxime Delcourt
>> À lire aussi : En écoute dans la playlist d’IDLES : USA Nails, Snapped Ankles ou encore Protomartyr
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